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Robotisation

L’homme remplacé par la machine ? Cette question nous interroge sur le rôle que les machines pourraient prendre à la place de l’intervention humaine. Loin d’être utopique, cette possibilité est un des axes clés de l’innovation au sein des entreprises depuis plusieurs années. Gide 255 vous accompagne dans la robotisation de vos lignes de métiers et de votre offre commerciale.

Qu’est-ce que la robotisation pour votre entreprise et ses activités ?

Schématiquement, le robot est avant tout un outil dont dispose l’entreprise, dans un schéma propriétaire ou d’externalisation, pour effectuer des missions jusque-là assurées par des humains. Les missions ainsi confiées à la machine peuvent relever de l’organisation interne de l’entreprise, pour, par exemple, accompagner et renforcer la performance des collaborateurs de l’entreprise. Elles peuvent également toucher directement les prestations offertes aux clients.

Robotisation et intelligence artificielle sont en ce sens souvent liées, dans la mesure où la seconde décuple les possibilités de la première. Le recours aux algorithmes et aux données permet au robot d’accroître ses compétences et de développer la gammes de tâches qu’il peut effectuer.

Tout comme l’intelligence artificielle, le robot se définit aujourd’hui en complémentarité avec le savoir-faire de l’homme et au service d’économies (moyens, temps d’exécution, précision, ciblage) pour le modèle d’affaire concerné.

A l’instar de l’intelligence artificielle toujours, la robotisation séduit de nombreuses industries, aussi multiples que variées. L’industrie de l’assurance y recourt, par exemple pour améliorer la qualité des conseils fournis aux clients et les placements en produits qui en découlent; l’industrie bancaire, pour accroitre les prérogatives que ses clients détiennent sur leur compte bancaire; le secteur de la distribution et du e-commerce, en robotisant la gestion de l’organisation et de l’approvisionnement des entrepôts; l’industrie médicale et pharmaceutique, en automatisant et en optimisant l’octroi de certains traitements; les professions juridiques, en confiant à des robots des recherches, le stockage et la génération de documentation juridique, etc.

Elle génère des risques de plusieurs natures (dysfonctionnement en engagement de responsabilité, manipulation, piratage, copie, ou non-éthique). Actifs immatériels des entreprises modernes, les « cœurs » des robots (i.e. les algorithmes qui les composent) doivent par exemple aussi faire l’objet d’une protection juridique appropriée afin que la valeur ajoutée et le potentiel d’exploitation économique qu’ils génèrent soit valorisés de manière durable et sûre. L’entreprise qui y recourt doit anticiper ces éléments pour protéger ses activités et sa réputation.

Plus globalement, l’acteur désireux de robotiser tout ou partie de ses activités devra donc analyser précisément les pans d’activités qu’il envisage de confier à la machine pour en maitriser les enjeux stratégiques, les ressources nécessaires et les risques juridiques afférents.